Les résultats montrent que les processus de vieillissement biologique contribuent probablement de manière substantielle à la démence et à l’accident vasculaire cérébral plus tard dans la vie. Imaginez 2 personnes de 60 ans inclues dans l’étude : l’une avait un âge biologique de 65 ans, l’autre 60 ans. Celle qui avait l’âge biologique le plus accéléré avait un risque de démence supérieur de 20% et un risque d’accident vasculaire cérébral augmenté de 40% !
L’évaluation de l’âge biologique à partir d’échantillons de sang de routine pourrait un jour devenir une pratique courante. Et cette dernière pourrait s’avérer utile pour agir dans le domaine de la prévention.
C’est en tout cas ce qui ressort de cette étude puisque ceux qui ont un vieillissement biologique « accéléré » ont pu être identifiés des décennies avant que les symptômes de la démence ne surviennent. Et bien que cette maladie soit incurable, en l’état des connaissances actuelles, la détection précoce offre des possibilités de changement préventif de mode de vie et de surveillance étroite qui iraient dans le bon sens pour accompagner ces patients et leurs proches.
>> Sources. Clinical biomarker-based biological ageing and future risk of neurological disorders in the UK Biobank | In Journal of neurology, neurosurgery and psychiatry | Jonathan K L Mak et Al. | Novembre 2023