La claustrophobie est l’une des formes de phobie les plus courantes chez l’homme. Environ 5 à 7% de la population mondiale souffre de claustrophobie sévère, selon les résultats d’une récente étude. Ce type de phobie se manifeste essentiellement par la peur des petits espaces ou les espaces confinés, comme la peur de se retrouver enfermé dans un ascenseur par exemple, ou la peur d’être enfermé dans un tunnel, un avion ou une grotte. Cette peur est plus fréquente chez les personnes ayant déjà des troubles de l’anxiété.
La claustrophobie concerne toute peur excessive qui se manifeste dès lors que l’individu se retrouve dans un endroit clos et étroit. Le claustrophobe n’a pas peur du lieu en soi, mais plutôt de s’y retrouver coincé. C’est la situation d’enfermement qui est peut être à l’origine d’une peur panique. Le patient, en proie à l’anxiété, s’imagine alors divers scénarios catastrophes mettant en scène toutes sortes de danger auquel il s’expose et dont l’issue serait impossible.
La claustrophobie se manifeste par des symptômes physiques essentiellement :
On note également des symptômes d’ordre psychologique : pensées de mort, perceptions exagérées de la réalité, images désagréables comme la peur d’être enterré vivant ou d’être piégé…
Bien qu’on sache encore extrêmement peu de choses sur les causes de la claustrophobie, on sait que des facteurs environnementaux peuvent jouer un rôle important.
Des théories évoquent l’idée que la claustrophobie puisse être d’origine génétique. On estimerait donc que certaines personnes sont plus prédisposées que d’autres à devenir claustrophobe. Il s’agirait donc d’une peur conditionnée, instinctive, programmée.
La phobie des espaces clos peut aussi être causée par un événement traumatique survenu par le passé comme :
On attribue généralement la claustrophobie à l’amygdale. Cette zone du cerveau commande la sensation de peur chez l’individu pour le prémunir contre tout danger. En raison d’une connexion défectueuse, l’individu peut agir de façon démesurée face à une situation qui, en apparence, est souvent insignifiante.
Comme vu précédemment, la cause héréditaire n’est pas à écarter dans un cas de claustrophobie. L’enfant, en grandissant, a souvent tendance à copier sur ses parents. Vivre au sein d’une famille de claustrophobe favorise le développement d’un comportement similaire.
L’hypnose propose deux solutions pour vaincre la claustrophobie : l’hypnose ericksonnienne qui consiste à endormir le patient afin d’accéder à son inconscient, et l’hypnose humaniste qui consiste à placer l’individu dans un état augmenté de conscience. Dans ce deuxième cas, le patient n’est pas endormi mais éveillé. Il est actif et participe massivement à sa guérison. Sa conscience lui permet de contrôler toutes les informations qui émanent de sa conscience ou de son inconscient. C’est sa conscience qui ordonne à son inconscient d’agir en fonction de ses besoins.
L’hypnose humaniste permet au patient d’accéder à toutes les informations dont il a besoin pour guérir de sa claustrophobie. Grâce à cette thérapie douce, il peut déclencher des comportements favorables à sa guérison. Le thérapeute sert donc ici de simple guide, mais c’est le patient lui-même qui soigne ses maux, en s’aidant de symboles et de visualisations. Il s’agit d’une thérapie qui vise notamment à aider le patient à venir à bout des causes de sa phobie, ou à recadrer son comportement par rapport à des situations spécifiques.
L’hypnose a l’avantage d’être une démarche bienveillante et indulgente. Elle favorise l’écoute et la compréhension du patient pour l’aider à guérir par sa propre volonté.