Pour l’étude, les auteurs ont recruté 33 participants, qui ont chacun subi un traitement de cupping contrôlé pour laisser des ecchymoses sur la peau. Cela a donné aux chercheurs une blessure mineure qu’ils ont pu observer. Les volontaires ont ensuite été exposés à 3 situations, incluant une perception du temps plus ou moins rapide.
Bien que le temps réel écoulé était de 28 min dans les trois situations, l’étude montre une cicatrisation significativement plus importante dans les cas où la perception du temps était la plus courte. Cette relation entre l’esprit et le corps continue d’intriguer et d’être documentée.
C’est en partie la raison pour laquelle les placebos sont encore utilisés dans des expériences : parfois, le simple fait de penser que vous êtes sous traitement peut avoir des effets positifs. Et alors que le monde émotionnel est généralement compris comme affectant la santé (exemple du stress pouvant induire des évènements de santé comme une inflammation, par exemple), des facteurs psychologiques plus abstraits (comme la perception du temps), restent à examiner.
« Ces résultats étayent l’hypothèse que l’effet du temps sur la guérison physique est directement affecté par l’expérience psychologique du temps, indépendamment du temps réel », concluent les auteurs.
>> Source. Physical healing as a function of perceived time | In Scientific Reports | Peter Aungle et Al. | Décembre 2023